Reconnu et adulé en Jamaïque, Johnny Clarke a donné ses premières lettres de noblesse au Dance-Hall à l'instar de Dennis Brown et Gregory Issacs.
Chanteur talentueux, astucieux remixeur, compositeur, mais aussi pianiste à ses heures (il apparait sur les albums de nombreux artistes jamaïcains dont Ossie Hibberts et Jah Stich). La signature Clarke, c'est cette voix souple et suave, ces ambiances planantes et fantomatiques et cette spiritualité palpable. Car Clarke est profondément rasta, il prône l'amour du prochain, la non-violence et, tout simplement, la culture rasta dans ses textes (« je chante mes lyrics, car la musique est une arme ») mais n'oublie pas pour autant les chansons d’amour.
Né en 55, à Kingston, dans un quartier difficile, il traîne très vite aux abord des studios d’enregistrement. A 17 ans, il enregistre son premier titre avec Rupie Edwards « God Made The Sea and The Sun ». Edwards pressent les qualités vocales et l'interprète d'exception. Deux autres titres suivront. Puis c'est le coup de poker qui va sceller son destin, la rencontre avec Bunny Lee. S'engagent alors une collaboration intensive et une relation étroite entre les deux hommes. De 75 à 80, Clarke enregistre à tour de bras pour « Stricker » Lee, les hits se succèdent (quasiment à chaque coup !) ; le public jamaïcain, si versatile et exigeant, le porte aux nues. Il en arrive même à saturer le marché de l'île et Dennis Brown tremble pour sa place ! Il a trouvé la recette, alternant reprises (Abyssinians, Burning Spear) et compositions originales ; le tout mis en musique par le fameux orchestre de studio, The Aggravators, et mixé par un certain King Tubby. Il travaillera aussi, dans les années 80, avec Prince Jammy, Mad Professor ou Steelie & Cleavie et enregistrera plusieurs singles.
Certaines de ses chansons sont à jamais inscrites dans l'Histoire du reggae (« African Roots », « African People », « They never love », Dread is Dread », « In the roots of the ghetto »...).
Depuis, de nombreuses rééditions et compilations retracent la production d'exception de Clarke. Il reste ce chanteur incontournable, à la voix suave et frêle, caractéristique du vieux reggae. Ses passages sur scène démontrent son talent, une maîtrise plus grande que jamais et une voix inaltérée.
Reconnu et adulé en Jamaïque, Johnny Clarke a donné ses premières lettres de noblesse au Dance-Hall à l'instar de Dennis Brown et Gregory Issacs.
Chanteur talentueux, astucieux remixeur, compositeur, mais aussi pianiste à ses heures (il apparait sur les albums de nombreux artistes jamaïcains dont Ossie Hibberts et Jah Stich). La signature Clarke, c'est cette voix souple et suave, ces ambiances planantes et fantomatiques et cette spiritualité palpable. Car Clarke est profondément rasta, il prône l'amour du prochain, la non-violence et, tout simplement, la culture rasta dans ses textes (« je chante mes lyrics, car la musique est une arme ») mais n'oublie pas pour autant les chansons d’amour.